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Forever Young • Terminée

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MessageSujet: Forever Young • Terminée Forever Young • Terminée EmptyVen 16 Juil - 18:05

SHEPHERD, Dylan London

feat KRISTEN STEWART



Forever Young • Terminée Avks35
(c) Aurélie
Interview exclusive de SHEPHERD Dylan London !

Groupe demandé : Into the Wild

Age : 23 ans
Date & Lieu de naissance : 22 Juin 1987 à Colorado Springs
Nationalité : Américaine
Métier/Activité : s'occupe de chevaux à Strawberry Fields
Taille : 1 m 67
Poids : 61 kilos
Statut civil : Célibataire
Extrait de casier judiciaire : sachez juste qu'il n'est pas entièrement vierge...



Interview • Par Diana P. Stinger


Bonjour et bienvenue au siège de San Francisco Chronicle ! Je vous remercie d'avoir accepté de prendre un peu de votre temps pour répondre à nos questions. Mettez-vous à l'aise voyons, asseyez-vous confortablement, prenez un café, je vous en prie ! Si vous le voulez bien nous allons commencer... Ne vous inquiétez pas ça ne sera pas, ça ne devrait pas être trop long...




« Tout d'abord racontez-moi brièvement votre parcours, d'où vous venez et comment vous êtes arrivé à San Francisco ? »

Vous voulez dire, comment je suis arrivée à Strawberry Fields, tout ça ? Eh bien, disons que j’ai eu de la chance. J’ai suivi Théodore. « Monsieur Williams »… En fait, il a été mon professeur à la fac. Ouais, si vous voulez vraiment savoir, tout a commencé par là…

J’ai pas toujours vécu à San Francisco. Mais j’y viendrais après.
Quand j’ai débarqué ici, j’avais presque rien, hormis un peu d’argent de poche que j’avais réussi à mettre de côté. Je me suis inscrite à la fac et puis j’ai trouvé du boulot à côté, pour payer mon studio minable. C’était un truc minuscule, et je dormais à même le sol, sur une vieille couverture. Jusqu’à ce que je récupère un matelas mousse tout défoncé. Enfin bref. Je vivais quand même, je suis pas à plaindre. Pour ce qui est du travail, disons que j’ai touché un peu à tout. J’ai vendu des disques, du matériel d’équitation, été serveuse dans un bar, vendu des places de cinéma… En été j’ai même lavé des voitures et servi des cocktails sur la plage. En fait, j’ai pris un peu tout ce qui m’est tombé sous la main. Le seul boulot que j’ai refusé, c’était dans une boîte de strip-tease. Le copain de mon patron voulait m’embaucher. Il aurait peut-être pas dû me mettre la main aux fesses… pour le coup, il est allé se faire voir, et j’ai démissionné de mon travail de serveuse.
En parallèle donc, j’étudiais la sociologie à l’université. J’adorais ça, surtout ma spécialité. « Etudes des civilisations primitives ». C’est à cette occasion que j’ai rencontré Théodore. D’abord en conférence, et la deuxième année, j’ai eu la chance de l’avoir comme professeur. Je crois que c’est la personne à qui je dois réellement tout. Cet homme a changé ma vie, quoi qu’on en dise. Je saurais pas vraiment vous expliquer ce que je ressens pour lui avec précision ni à quel point je lui suis reconnaissante. Dès ma première année passée à San Francisco, c’est lui qui m’a donné la force et l’envie de continuer, puis qui m’a gardé la tête hors de l’eau.
J’ai vraiment aimé le peu d’études que j’ai fait. A peine 2 années, mais Theodore savait rendre les informations intéressantes et donner à ses élèves l’envie d’en découvrir chaque fois un peu plus. Ses cours étaient vivants, véritablement magistraux, on peut le dire, et surtout, il a toujours été proche de nous. Il ne nous considérait pas comme seulement comme des étudiants mais comme des égaux. Il nous faisait comprendre sans cesse qu’il n’était pas le chef mais notre guide. Il disait souvent qu’on pouvait lui apprendre bien plus que lui. Il nous observait et on était les maîtres du jeu. Quand on était en petits groupes, on sortait. Et puis, il nous aidait. Moi peut-être un peu plus que les autres…
Je lui ai parlé un peu plus de moi le jour où j’ai dû le servir au bar. Après ça il nous arrivait de se voir en dehors des cours. On parlait. Je lui exposais mes idées et il semblait fasciné. Puis je l’écoutais parler, me raconter tout ce qu’il avait déjà vu, vécu, expérimenté, en si peu d’années. J’étais bien avec lui, et c’était tout ce qui comptait. Je crois… que c’est la seule personne qui a réussi à me faire évader dans me faire quitter San Francisco. J’ai toujours eu l’impression qu’il comprenait beaucoup de choses… qu’il était à part. Et je continue de penser que c’est le cas.

Un jour il m’a parlé de son projet. Il m’a dit qu’il qu’il avait déjà tenté l’expérience en petit groupe et que ça avait bien marché. Il avait soit disait toutes les cartes en main pour s’approprier ce terrain et développer sa « propre civilisation », entre guillemets. Ca, c’était son rêve. Il ne voulait plus enseigner, il disait qu’il avait beaucoup d’autres choses à découvrir, et qu’il voulait devenir plus proche de ses semblables. Vous en êtes témoins aujourd’hui. En moins d’une année, Strawberry Fields était monté. J’avoue n’avoir jamais vraiment mis le nez dans ses affaires, mais d’après ce que j’ai compris, il s’est débrouillé comme un chef…
Quant à moi, eh bien, je ne l’aurais jamais laissé tomber. Je l’ai suivi dans son entreprise, l’ai aidé autant que j’ai pu. J’ai arrêté les études et suis partie vivre à Strawberry Fields. Je n’avais rien à perdre, tout à gagner.
Ca fait trois ans maintenant que je vis ici. Et j’aime cet endroit. Je m’occupe des chevaux. Et même si ça me rappelle mon enfance et ma famille, c’est encore ce que je sais faire de mieux. Et puis c’est différent ici. Je suis libre. Je peux faire ce que je veux, ou presque. Je crois que je suis heureuse. Véritablement. Vive Strawberry Fields…


« Voilà qui est intéressant, y a-t-il des souvenirs marquants que vous aimeriez partager avec nos lecteurs, quelques bribes de votre vie? »

Je suis née dans le Colorado. A Colorado Springs, exactement ! Eh oui… Mes parents et mes frères tenaient un ranch là-bas. Et aux dernières nouvelles, c’est toujours le cas. Je dis « dernières », parce qu’en fait, je n’ai aucune idée de ce qu’ils sont devenus. Je ne les ai jamais revus après mon départ. Je suppose qu’ils sont heureux sans moi. Peu importe. Je ne veux plus les revoir. J’avais 17 ans quand je suis partie, j’étais toute seule, et je m’en suis pas mal sortie. Et c’est sûrement pas grâce à eux !

J’ai donc grandi à la ferme, ou plutôt au haras, parfait cliché de la petite américaine. J’allais à l’école, ne me prenez pas pour une arriérée. Seulement en parallèle, j’aidais avec les chevaux. Ca, j’ai toujours su et aimé faire. Les monter, les dresser, m’en occuper. Et j’ai passé mon enfance à ça. Ca aurait pu me convenir. J’aime les chevaux, c’est pas le problème. C’est juste ma famille qui m’a fait saturer.

Ah oui, parlons-en ! Ma mère est catholique, et fervente pratiquante ! Encore aujourd’hui, ça existe. Oui oui. En gros, j’ai pas pu échapper à la messe. Du moins, pas aussi souvent que mes frères. J’en ai 3. 3 de trop. Et bien sûr, c’est moi la cadette. Quand je suis partie, ils travaillaient tous au ranch avec mon père. C’est un sacré business familial, tout ça. Mon père est un sacré connard. Il n’y a que le fric qui compte pour lui, et basta. Il m’aimait bien pourtant, enfin je crois. Parce que même si j’étais une fille et qu’il aurait préféré un fils, j’étais douée, et je leur filais un sacré coup de main avec les chevaux. Mes frères, je m’entendais plutôt bien avec eux, même s’ils sont tous de sacrés machos. Quand j’ai eu 16 ans, ça m’a énervée. Je ne sais pas trop dans quel monde ils vivent, tous. Mais à l’époque, ils ont refusé de me payer mes études. Ils disait que je n’avais pas besoin de ça. Que j’avais de l’avenir dans l’élevage, et que je reprendrais le haras avec mes frères à la mort de notre père. Ce dernier avait déjà dans l’idée de me marier à un beau parti pour récupérer de l’argent et faire vivre davantage encore sa propriété. Un beau salaud, je vous dis.
Bref. Un jour j’en ai eu marre, j’ai récupéré tout le fric que j’avais gardé depuis mes 12 ans, j’ai volé aussi dans la réserve familiale, j’ai pris un cheval, et je suis partie. J’ai donné l’animal une ville plus loin, puis j’ai regagné San Francisco en auto stop. J’avais dans l’idée de m’inscrire à l’université. J’y avais déjà réfléchi. J’ai fraudé et menti, pour pouvoir me faire accepter. J’étais pas majeure encore. Mais j’ai réussi. Je me suis fait une place à San Francisco, et je ne le regrette en rien. Partir de Colorado, c’est probablement l’une des meilleures décisions que j’ai jamais prises…


« Très bien, merci beaucoup d'avoir partagé cela avec nous... Mais dites-moi, vous demeurez toujours un mystère pour la plupart des gens, personne ne vous cerne encore véritablement. Si vous deviez vous décrire en quelques lignes, que nous diriez-vous? Comme voyez-vous votre personnalité ? »

Hum. Vous voulez pas mes mensurations aussi ?… Bon… okay. Mais je suis pas certaine d’être la meilleure personne pour vous renseigner.
Mon père disait souvent que j’étais une teigne. Comme mes frères, d’ailleurs, qui se bornaient à me traiter comme un véritable garçon manqué. Il paraît que j’ai du caractère, peut-être trop. Que je ne me laisse pas faire, et que je suis maligne, aussi. Gamine, je leur tenais tête, à tous. La preuve : j’ai fini par partir. Ils répétaient tous que j’étais têtue, aussi. Et ça… je peux le confirmer. Tout simplement parce que je me suis ainsi laissée infliger de sérieuses corrections.
Je ne suis pas très proche des gens, et plutôt solitaire. Je sais pas, je dois être une espèce… d’handicapée des sentiments ! Je ne me sens pas tant concernée par les autres, je déteste les voir triste ou avoir à les consoler. Je ne parle pas beaucoup, non plus, et généralement, je n’aborde les gens que par nécessité. Ce qui ne veut pas dire que je suis un monstre. Du moins, je ne crois pas…Même si je suis pas toujours aimable ni souriante, je rends service quand on me le demande.
J'aime bien être seule. J'aime qu'on me fiche la paix. Les gens trop collants ont tôt fait de m'énerver. Je manque de patience, également, et je dirais que je suis plus indifférente que tolérante. Je ne suis pas pédagogue pour deux sous et manque vraiment de diplomatie. Il m'arrive d'être grognon, aussi. Disons qu'il y a des jours avec et des jours sans ! Mais bon, les gens d'ici me connaissent et m'acceptent comme je suis. Et moi, je suis bien, ici.




« Bien et pour conclure, je vous demanderai de passer par un petit rituel que nous avons lors de nos interviews au San Francisco Chronicle. Vous connaissez sûrement le questionnaire de Proust... Et bien quelques-unes des questions vous attendent sur la table juste-là, si vous vouliez bien le remplir en partant, ce serez très aimable à vous ! »

Mon principal trait de caractère : obstinée
La qualité que je préfère chez un homme : qu'il arrive à me supporter
La qualité que je préfère chez une femme : sa persévérance
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : c'est pas non plus comme si j'en avais beaucoup...
Mon principal défaut : je m'attache trop vite. Même si je ne le montre pas.
Mon occupation préférée : monter les chevaux et m'en occuper. J'ai ça dans lsang, ça fait parti de moi
Mon rêve de bonheur : vivre ici pour toujours, comme ça. Je n'ai besoin de rien d'autre...
Ce que je voudrais être : un peu plus âgée
La couleur que je préfère : jsais pas. Un peu toutes
La fleur que j'aime : les coquelicots
Mes poètes préférés : Edgar Allan Poe
Mes héros et héroïnes dans la fiction : Les garennes de Watership Down. Haha. Et Forrest Gump.
Ce que je déteste par-dessus tout : l'hypocrisie
Le don de la nature que je voudrais avoir : être naturellement douée pour l'école.
Comment j'aimerais mourir : en pleine nature
Ma devise : "Si tu veux quelque chose dans la vie, prends-le".



Attendez ! Je vois que vous avez amené un camarade avec vous ! Mais enfin, présentez-le nous, nos lecteurs sont très curieux de savoir qui est l'éminence grise derrière un personnage si haut en couleurs !

Votre nom ou pseudonyme si vous préférez gardez l'anonymat, le public comprendra : Virginia
Et votre âge ? 18 ans
Ah et comment avez-vous atterri ici mon brave ? le blabla
Vous pensez venir souvent à Strawberry Fields vous ? 4/7
Un petit mot de la fin ? bounce
Et vous n'avez pas vu un code affiché sur la porte en entrant ?
Spoiler:
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