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I'll be there for you [Done]

MessageAuteur
MessageSujet: I'll be there for you [Done] I'll be there for you [Done] EmptyVen 16 Juil - 20:27

STEVENSON Natasha

feat KATE HUDSON




I'll be there for you [Done] Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzqx7
(c) Madame-E
Interview exclusive de Natasha Stevenson !

Groupe demandé : Sex & the City

Age : 27 ans
Date & Lieu de naissance : 21 juin 1983, London City
Nationalité : Anglaise
Taille : 1m72
Poids : 64 kg
Statut civil : Célibataire
Extrait de casier judiciaire : Possession de stupéfiants, ivresse sur la voie publique, tapage nocturne... Des conneries d'ado quoi.



Interview • Par Diana P. Stinger





Chapter One: Seemed so Sweet



21 juin 1983, Londres, Angleterre, Royaume-Uni. Naissance de Natasha Jane Stevenson. Ma naissance. Mais en fait, l'employée de la mairie a oublié d'inscrire mon deuxième prénom sur le papier, ce qui n'est pas plus mal d'ailleurs. Je suis persuadée qu'une anglaise sur deux a Jane comme premier, deuxième ou troisième prénom. Alors tant mieux, je m'appelle juste Natasha. C'est joli, ça fait un peu russe, ça fait croire que je ne suis pas une fille banale. Alors qu'il faut bien admettre que si. J'ai grandi dans un petit quartier résidentiel propre et bien ordonné, juste dans la proche banlieue de Londres. Vous voyez la maison des Dursley dans Harry Potter? Et bien c'était la mienne, sauf que la leur est plus grande et qu'elle n'a pas les escaliers en pente et la moquette dans la salle de bains qui rendent ma demeure familiale so délicieusement british. Cliché de la famille middle class, Eleonor et Josh Stevenson, heureux parents. Ouais ça par contre faut le dire vite.

Parce que si ma vie commence comme sur des roulettes, maison, maman au foyer blonde et souriante, papa responsable d'un tailleur pour femmes... Ouais, ouais, c'était tout rose, tout beau. Je suis inscrite à une classe de ballet, j'ambitionne de devenir étoile de l'Opéra de Paris alors que je ne parle pas -et ne parlerai jamais- un traître mot de français. J'ai huit ans, j'ai des couettes, je suis fille unique, je fais de la danse classique et je suis habillée en princesse. J'ai même un diadème sur la tête... En toc, comme cette photo, cette famille, cette vie. Mais pendant encore un moment ma vie sera rose et jolie, douce, fluide. Ma vie c'était le Lac des Cygnes. Mais il crève à la fin ce fichu oiseau et c'est pas le seul.

Vous voyez, quand on croit que tout va bien, qu'on ne comprend pas, qu'on est une gamine gaie, joyeuse et enthousiaste, on ne sait pas voir les signes qui ne vous échapperez pas maintenant. On ne comprend pas que si Papa rentre tard, ce n'est parce qu'il travaille beaucoup. Que si Maman pleure toute seule dans la cuisine à trois heures du matin, ce n'est pas parce qu'elle a mal au ventre. On se demande pourquoi Papa et Maman crient aussi fort. Pourquoi on ne peut pas dormir la nuit. Parce que tout de même, le temps passe, Papa disparaît doucement du paysage, Maman ne se maquille plus, ne fait plus de pancakes le dimanche matin, Grand-Mère vient souvent vous prendre le week-end pour que vous preniez un peu l'air dans la campagne du Sussex. Vous grandissez aussi, vous commencez à comprendre. J'ai douze ans maintenant et pourtant le ballet de la mascarade continue sans fin. Etait-ce ma faute? J'ai beau aller sur mes trente ans, je me pose encore la question. Je ne sais pas, je n'ai jamais su et jamais compris. Si seulement mes parents avaient tout lâchés, avaient sombré dans la dépression chronique et l'alcool, le message aurait été clair même pour la gamine que j'étais.

Pourtant, je n'avais pas perdu mon insolente joie de vivre et mon dynamisme inépuisable. C'était, et parfois je me dis que c'est encore, mes seules armes. Je n'avais rien pour lutter contre le regard plein de reproches de ma mère, le rictus tendu de mon père, leurs scènes de ménage nocturnes. Il m'ont dit un jour, plus tard, qu'ils n'avaient rien dévoilé car ils voulaient me protéger, préserver mon innocence. Je vois encore ma mère me dire avec un sourire triste et éteint "Tu semblais si heureuse..." Parfois, les adultes ne comprennent vraiment rien. Je n'allai pas leur en vouloir, ils ont fait ce qu'ils ont pu. Oh et ils n'ont pas échoué misérablement non plus, disons qu'ils n'ont pas été les meilleurs parents du monde. Et qu'ils ont fait passer leurs problèmes avant le bien-être de leur enfant. Enfin non, pas exactement, ce serait me mettre en martyr et je n'ai pas été si malheureuse que ça. Juste déboussolée. J'ai résisté à ma manière, je n'étais pas plus stupide ou plus empotée qu'une autre. J'ai pris le parti de me fermer aux déboires parentaux, de ne plus m'en mêler. Ce qui n'a pas été très facile, considérant que je fais de l'insomnie depuis mes treize ans et qu'ils passaient leurs nuits à se hurler dessus...

Avec la distance, je me dis que de toute manière je n'aurais pas pu les aider. Ce n'était pas à moi de le faire de toute manière, j'avais treize ans et je vivais avec une mère robotique et un père absent. J'étais étrangement seule en vérité, très indépendante. Je n'avais pas le choix de toute manière, mes parents étaient tellement conditionnés, apprêtés, ailleurs que je devais me débrouiller toute seule. Je me levais plus tôt et je les évitais pour le petit-déjeuner. Je ne rentrais pas à midi. Je rentrais assez tard de l'école, j'allai faire mes devoirs chez une quelconque amie, je faisais du vélo, j'allais embêter les garçons du voisinage. J'arrivais après le repas, ma mère était couchée, mon père envolé. J'allais m'enfermer dans ma chambre avec une boîte de raviolis réchauffés et je mangeais directement dedans, en regardant la télé. J'entrais dans l'adolescence, je l'avais à peine entamée et je vivais déjà toute seule ou presque. Pas étonnant que je sois aussi sociable, que je me lie avec facilité aux gens, que j'aime le contact, la foule et que je n'aime pas dîner seule. Ca a été mon quotidien des années durant et tout le monde cherche à fuir son quotidien, quel qu'il soit. Le mien était banal, morne, triste. Mes parents n'avaient même pas le courage d'aller au bout de leur démons intérieurs, de brûler leurs vices. Tristement, nous avons tous tendance à reproduire les erreurs parentales et de toute manière elles ont un impact évident sur vous.

Je n'ai pas échappé à cette règle, il suffit de regarder la femme que je suis devenue et l'ado que j'ai été. Je ne m'attache pas vraiment, mais pourtant j'ai une foule de connaissances, d'amis, d'exs et j'aime les gens. J'ai besoin de présence et d'affection, je n'aspire qu'un à bonheur commun et trivial. Je suis toujours cette enfant respirant la félicité et la joie, pour se protéger de tout le reste. Mon sourire n'est pas qu'un produit commercial, il est une nécessité. J'ai besoin de mon optimisme, sans lui j'aurais déconner beaucoup plus sérieusement. L'enfermement mental de mes parents et leur vie bassement ordinaire, sans éclats, m'a peu-être poussé à garder les pieds sur terre tout en ayant la tête dans les nuages. Je suis partagée, depuis longtemps maintenant, entre mes rêves de ballerine et le pragmatisme que j'ai inévitablement développé en mangeant seule devant ma télé ou mes livres. J'ai choisi un compromis en quelque sorte, je suis la raison du rêve, la bonne fée des héros. Héros sombres, héros tragiques, héros consumés... Héros inconnus. Enfin la seule inconnue c'est moi et encore, ce n'est même plus vrai.

Enfin toujours est-il que les années passent et inévitablement, j'entre dans une période de rébellion adolescente et j'explose. Je ne fréquente pas plus mes parents, mais désormais j'entre dans leur cercle vicieux. Ils crient, je crie. Au moins pour une fois, ils sont d'accord et au lieu de crier entre eux, ils crient sur moi. Pour ce que ça m'affecte... Il est difficile d'être crédible quand vous voulez éduquer un enfant que vous ne connaissez plus depuis longtemps. Si mon père l'a vite compris, d'autant qu'il était bien incapable de s'occuper de moi, ma mère s'est longtemps obstiné. Je ne l'ai jamais écouté et elle n'a jamais su me contrôler véritablement, la pauvre femme ne contrôlait déjà pas sa vie. Mais bon, tout espoir était envolé pour de bon maintenant. La bulle rose de l'enfance et le silence lourd du début de mon adolescence étaient révolus et désormais tout éclatait. C'était fini.


Chapter Two: All went down



Je vous avez déjà prévenu quant à la banalité de mon existence et de mon parcours et bien, même ma rébellion était cliché. Je n'ai pas différé des autres adolescents en crise contre leurs parents, j'ai commencé à écouter du rock, à fumer des joints, sécher les cours et sortir avec des mecs pas fréquentables. Parcours type de la midinette de classe moyenne qui romps avec son contexte familial et social. J'ai plutôt bien réussi ceci étant, j'ai provoqué des crises de nerfs chez ma maman et des hurlements sans fin, je me suis vue mise en retenue un bon nombre de fois... Mais comme chez beaucoup de faux rebelles de ma trempe, je présentais des contradictions. Déjà, je m'intéressais d'une certaine manière à l'école, enfin j'aimais apprendre, lire, me cultiver. Ce qui est toujours vrai du reste. J'avais donc des résultats étonnamment convenables, voire brillants dans certaines matières, proportionnellement au nombre d'heures que je passais effectivement en cours. Il faut croire que j'ai l'esprit vif...

Le lycée est une étape importante, on dit souvent que c'est là qu'on forme une bande d'amis qui vous seront chers, essentiels même, pendant une partie de votre vie. On dit même parfois que les amitiés qu'on nouent au lycée sont celles qui peuvent durer toute une vie. Et bien, force est de constater qu'il y a du vrai là dedans. C'est à cette époque, vers mes quinze ou seize ans donc, que j'ai rencontré ceux avec qui je partage désormais plus que mon quotidien: ma vie, mon travail, mon temps libre... Déjà, à l'époque ils se reposaient sur moi, même si j'étais tout aussi insouciante et stupide que les autres. Nous avions tellement mieux à faire, tellement de choses à vivre, d'expériences à tester. Premières prises de véritable drogues, dépassant le petit spliff pris en cachette sur le parking du lycée. Premières expériences sexuelles de différents horizons... Ne vous méprenez pas et ne laissez pas votre imagination vous embarquez trop loin Simplement les choses sont ce qu'elles sont. Premiers pas dans la musique, la vraie. Ce qu'on croyait être la vraie. Les petits concerts crasseux dans des bars de seconde zone, des répét' sous acides dans un garage. Souvent le mien, ce qui rendait ma mère folle d'ailleurs. Mais ils étaient tellement plus importants qu'elle, ils étaient tellement tellement plus importants... Ils étaient tout pour moi, ils m'ont ouvert des portes sur des choses que j'aurais pu ne jamais connaître.

J'ai rapidement cessé de fréquenter les jeunes filles rangées et studieuses qui avaient été mes amusantes amies au collège. Elles ne correspondaient plus du tout à mes nouveaux standards, à mes idéaux punk, rock'roll et hippie venus d'une décennie beaucoup plus intéressante et mouvementée que la nôtre. Je ne saurais dire comment on est devenus amis, je devais être dans la même classe que Ela et Vince, moi, ma veste en cuir et mes talons hauts. J'étais un mélange détonnant de genre dans ma jeunesse, je pouvais passer de l'artiste bohème à la groupie hard rock. Sans doute mon goût du déguisement, qui fait que j'ai toujours eu la tenue en adéquation avec le moment. C'était d'ailleurs moi qui habillait les US à leurs débuts, leurs tout débuts quand il n'y avait qu'eux et moi. Mais je vais peut-être un peu vite en besogne, reprenons le fil...

J'ai d'abord rencontré Ela et Vince donc et on a vite accrochés. Enfin surtout Vince et moi en vérité, il a été une de mes premières et rares relations sérieuses et "longue durée". On s'est plu, il était beau, gentil, artiste, différent, marginal... Tout ce dont j'avais besoin, tout ce à quoi j'aspirais à l'époque. Et puis il y avait Ela, surprenante, magnifique, irradiante, déjà un peu perchée mais pas encore paumée. Elle était tellement plus belle avant, tellement plus réelle, plus humaine. Elle a perdu beaucoup avec la drogue. Oh, Julia a obtenu le succès, la démesure, l'opulence et survit uniquement grâce aux poudres et pilules en tout genre. Mais Ela a perdu toute sa vie, tout son éclat. Elle est comme une poupée vide, avec une flamme à l'intérieur qui a tout dévoré et dont il ne reste qu'une imperceptible lueur. Vince étonnamment est demeuré inchangé avec le temps. Il est toujours fidèle à lui-même en quelque sorte. Moi aussi sans doute...

Puis il y a eu Lugh... Insupportable et prétentieux bâtard qui ne mérite qu'une bonne paire de baffes et un aller-simple pour le bout du monde ! Encore un autre qui n'a guère changé et demeure l'égoïste petit génie de la guitare qui se pense au dessus des obligations du commun des mortels. Je ne l'ai jamais aimé, mais il m'a tout de suite attiré. Bad boy vous comprenez, diablement beau, méchamment tentateur. Et puis je n'étais qu'une gamine ça a été si facile pour lui. Si j'avais dit non la première fois, les choses auraient certainement été beaucoup plus simples pour la suite, mais comment étais-je sensée prévoir qu'ils allaient devenir les nouvelles coqueluches de la scène rock internationale et que je devrais gérer leur merdier sans nom? Comme vous dites... Enfin, je ne vais pas m'étendre sur le sujet, ce n'est pas forcément ce dont je suis le plus fière dans ma vie. Oh et il y avait Angus aussi... Il m'a toujours semblé tellement en retrait, à l'époque déjà nous ne parvenions pas à nous comprendre, à connecter. Il était trop sage, trop discret pour moi, qui suis d'un naturel enthousiaste et souriant. Et surtout d'un naturel insatisfait et légèrement névrotique quand même. Schéma familial vous dis-je, ma chère maman m'a laissé d'une part sa blondeur peroxydée et d'autre part son léger problème relationnel. Qu'importe, je vis heureuse, indépendante. Plus ou moins libre.

Plus ou moins parce qu'avoir quatre -cinq mais cette place est tellement maudite que j'en arrive à ne plus la compter- musiciens drogués, dérangés et possédant un génie dont on ne peut que rêver, dépendants de vos bons et loyaux services, ce n'est pas de tout repos. Si je venais à les lâcher, je sais qu'Angus pourrait sauver les meubles. Mais ce ne serait plus pareil. Je ne me vante pas d'être l'ingrédient magique du surprenant succès de cette petite bande venus de Londres. Non, mais je fais tellement partie du décor, ils comptent tellement naturellement sur moi, comme si c'était l'évidence même... Malgré nos différents, je crois qu'Ela aurait du mal à tenir le choc. Mais je ne partirai pas. Si j'avais du le faire, je l'aurais fait quand je menais de front mes études de management culturel et que je m'occupais de leur paperasse, tout en travaillant à mi-temps dans un bar. Là j'aurais eu de quoi claquer la porte. Mais j'étais encore beaucoup trop rock'n roll. Au fond, je le demeure sans doute. Il faut avoir une part de fantaisie et de rêves d'enfant pour suivre ces zigotos aux quatre coins de la planète et affronter les aventures rocambolesques que sont une tournée, une campagne de pub, une conférence de presse... Putain, ils m'en auront fait baver. Mais je les aime, ces petits cons.


Chapter Three: What's left now



Un beau jour, ce fut le succès. J'ai véritablement l'impression que c'est arrivé comme ça, boum. Un type qui vient parler à Ela après un petit concert, moi qui me tient discrètement derrière elle, écoutant ce qu'elle est elle-même bien incapable d'assimiler et prend doucement le relai. Je suis devenue leur manager par la force des choses, mais en vérité je l'ai toujours été, c'était simplement informel avant qu'ils n'aient à signer ce premier contrat avec une maison de disques. Mon premier contrat aussi, bien qu'à l'époque je n'avais pas grand chose à négocier. Ce n'était pas comme s'ils pouvaient se permettre d'être franchement regardants. Et ce fut le début d'une terrible ascension ou d'une enchanteresse descente aux enfers, suivant la manière dont on veut aborder la chose. Disons, que nous n'étions pas prêts. Nous avions à peine vingt ans passés, nous vivions dans de petits studios, on était en permanence entassés les uns sur les autres, on avait des combines hallucinantes pour festoyer sans -trop- dépenser, on vivotait sur ma capacité à organiser nos maigres finances et le peu de fric que rapportait leurs concerts et mes petits boulots. On était dans la merde en somme, financièrement surtout. Et on trimait comme des malades, tous. Puis, soudain, brusquement, ils étaient partout. En photo dans des magazines, sur les plus prestigieuses scènes d'Europe, puis d'Amérique, le succès était au rendez-vous. Et quand vous n'avez rien connu d'autre que la pauvreté ou tout du moins des revenus très limités, c'est très surprenant. C'est trop.

Je devais être celle qui avait le plus les pieds sur terre, sans compter Angus. Mais moi, c'était encore différent. J'étais en retrait, je n'étais pas l'idole des jeunes -et des moins jeunes- je n'enflammais pas les salles de concert. J'avais encore pied avec la réalité, malgré les fêtes étourdissantes aux quelles nous allions, les moyens ahurissants que nous avions... La quantité de dope et d'alcool qui circulait entre nos mains étaient en conséquence. Je ne suis pas une sainte, j'ai connu une très mauvaise période de dépendance à la cocaïne et je tiens beaucoup trop bien l'alcool pour la blondinette que je suis. L'expérience forge le caractère, je ne touche plus la coke, même si je ne dis pas non à d'autres choses. Personne n'est parfait et certainement pas moi. Eux encore moins. Ils sont pires que moi, mais ils ont le droit. Ce sont des rock stars.

Et ce cette idée basique, injustifiée et ne reposant véritablement sur rien hormis une convention sociale communément admise, que leur vie -et donc la mienne- a été rythmée depuis une petite dizaine d'années. Des malaises sur scène, des obscénités débitées aux journalistes, des papparazzis qui les traquent partout où ils vont, des vidéos douteuses disponibles sur Youtube et Dailymotion, quelques Twitters tenus en vérité par ma personne et toute la panoplie de la rock'n roll star. Les addictions de Kate Moss, le parfum rock psychédélique des Doors, le parfum de scandale et la présence de Madonna, le génie et les idées visuelles de Mickael Jackson... Soit une image construite de toutes pièces par leur fantasque mode de vie et mes menus travaux. Pas forcément une image totalement fausse, disons qu'elle a été rendu plus glamour, plus rock. Je ne les pousse jamais plus loin dans le vice, simplement j'ai du faire avec ce qu'ils me donnaient. Et ils sont insolents, jeunes, beaux, riches, trash. J'ai pris et j'ai construit. Je n'aurais peut-être pas dû, j'aurais dû les empêcher de sombrer, j'aurais dû les sauver. Mais ils n'ont nullement envie d'être sauvés, la musique, la scène, le regard du public, c'est toute leur vie. Sans ça, ils ne sont personne et ils ne le supporteraient pas. Alors je fais avec et je vends. Je les vends. C'est honteux et cela m'embarrassait beaucoup au début, mais je m'y suis faite. On appelle pas ça le show-business pour rien et je défends leurs intérêts bec et ongles. Je fais bien mon boulot et je n'ai pas à me sentir coupable.

Maintenant, Ela s'est piquée d'une humeur champêtre et nous nous rendons à San Fransisco et plus précisément à Strawberry Fields, petit village écolo sans eau courante et électricité. Après toutes ces années de faste et d'opulence, c'est un besoin viscéral, qui les aidera à trouver l'inspiration, selon notre chère chanteuse vedette. Pour ma part, je les laisse à leur délires hippies et habite en ville, histoire de gérer leurs affaires dans le monde réel. J'axe leur publicité actuelle sur leur retour aux sources et sur le fait qu'ils sont là bas pour créer leur prochain album qui, comme je l'ai annoncé à une flopée de journalistes, sera plus élaboré et plus visuel que les précédents. Ela fourmille de milliers d'idées, plus ou moins réalisable et Vince a eu pas mal de crises d'inspiration comme je les appelle. Lugh, étant ce qu'il est, joue de la guitare comme un dieu et disparaît pendant trois jours. Angus est d'une constance éternelle et m'apporte un grand apaisement, je sais que les laisse entre de bonnes mains quand je ne suis pas là. Et Hayden le nouveau clavier est surprenant. Il est intelligent et possède un sens du marketing qu'aucun d'entre eux n'aura jamais. Il a des idées et des concepts vendeurs, il sait comment gérer son image. S'il parvient à s'intégrer dans la complexe machine des Unkown Soldiers, ce qu'aucun détenteur de la cinquième roue du carrosse a réussi à faire, il peut aider à la propulser vers de nouveaux sommets. Mais nous n'en sommes pas là et pour l'heure, nous travaillons et plutôt bien. Jusqu'à la prochaine péripétie, bien entendu. On ne pourra pas dire qu'on s'ennuie nous, à Strawberry Fields.




« Bien et pour conclure, je vous demanderai de passer par un petit rituel que nous avons lors de nos interviews au San Francisco Chronicle. Vous connaissez sûrement le questionnaire de Proust... Et bien quelques-unes des questions vous attendent sur la table juste-là, si vous vouliez bien le remplir en partant, ce serez très aimable à vous ! »

Mon principal trait de caractère : La joie de vivre
La qualité que je préfère chez un homme : La légèreté
La qualité que je préfère chez une femme : La féminité
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : Leur présence
Mon principal défaut : La maladresse
Mon occupation préférée : Les bains de soleil
Mon rêve de bonheur : Vivre dans une grande maison au bord de l'eau, dans une région ensoleillée
Ce que je voudrais être : Une rock star? [Rires]
La couleur que je préfère : Le jaune
La fleur que j'aime : Le tournesol
Mes poètes préférés : Dickens
Mes héros et héroïnes dans la fiction : Billy Eliott, la fée Clochette
Ce que je déteste par-dessus tout : La méchanceté gratuite
Le don de la nature que je voudrais avoir : La capacité de me dédoubler
Comment j'aimerais mourir : Heureuse
Ma devise : Carpe Diem



Attendez ! Je vois que vous avez amené un camarade avec vous ! Mais enfin, présentez-le nous, nos lecteurs sont très curieux de savoir qui est l'éminence grise derrière un personnage si haut en couleurs !

Votre nom ou pseudonyme si vous préférez gardez l'anonymat, le public comprendra : Vera
Et votre âge ? 16 ans
Ah et comment avez-vous atterri ici mon brave ? Sans moi vous n'êtes rien, mwahahahaha *OUT*
Vous pensez venir souvent à Strawberry Fields vous ? entre 4 et 6/7
Un petit mot de la fin ? Dites-le qu'on est bon *re OUT*
Et vous n'avez pas vu un code affiché sur la porte en entrant ?
Spoiler:
Natasha Stevenson


Natasha Stevenson

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MessageSujet: Re: I'll be there for you [Done] I'll be there for you [Done] EmptyLun 19 Juil - 20:16

BIENVENUE !

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©️ Jana

Commentaire personnel de Diana :
Très jolie fiche, chérie ! On sent que bien des responsabilités reposent sur vos épaules et que vous les gérez avec brio. C'est d'ailleurs tout à votre honneur ! Je vous souhaite malgré tout bien du courage pour continuer ainsi, votre travail n'est pas de tout repos... En espérant que Strawberry Fields apaisera vos musiciens...


Je suis moi-même et au nom de toute l'équipe administrative de People Are Strange, ravie de vous accueillir ! Maintenant que vous êtes officiellement validé(e), vous pouvez commencer à poster dans les autres parties du forum ! Mais attention ! Il n'y a pas que le flood, il va falloir RP, aussi... Pour cela vous pouvez répondre aux demandes ou faire une proposition ICI. N'oubliez pas non plus de créer votre fiche de liens puis de la tenir à jour par la suite. Pour proposer ou demander des relations avec les autres membres du forum (ce qui est fortement conseillé pour faciliter votre intégration au jeu), venez donc faire un tour par LA. Je vous demanderai également de bien vouloir veiller à ce que votre profil et votre feuille de personnage soient remplis. A l'avenir, vous pourrez aussi répertorier vos RPs à CET endroit pour que l'on s'y retrouve. Pour un kit, un avatar, une signature, rendez-vous ICI, où nos graphistes se feront une joie de vous satisfaire.
Si vous avez des questions de tout ordre (enfin tout est relatif, car je me trouverais bien dans l'impossibilité de vous donner une réponse valable si vous me demandez pourquoi le ciel est bleu...), sachez que vous pouvez me déranger par MP à toute heure du jour et de la nuit ! Je suis là pour ça, et vos autres Madmins aussi Wink
Mais il est temps de vous amuser à présent. Bon jeu parmi nous ! ♥️


Diana Pearl Stinger

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