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I want candies !

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MessageSujet: I want candies ! I want candies ! EmptySam 17 Juil - 16:36

Lugh Kennington

feat Ian Somerhalder



I want candies ! Av6e Acide Edulcoré
 
Interview exclusive de Kennington Lugh

Groupe demandé : Band Heroes

Age : 30 ans
Date & Lieu de naissance : 25 décembre 1980, New York
Nationalité : Américaine
Taille : 1,80 m
Poids : 60 kg
Statut civil : célibataire, sans enfant ni labrador
Extrait de casier judiciaire : Hé baby c'est pas une liste de courses ! Tu veux vraiment savoir ? Ok ok, alors voyons...détention de stupéfiants, et ventes de substances illicites, atteinte à la pudeur, trouble sur la voie publique, inculpation pour vols et agressions...allez on s'arrête là je voudrais pas que tu aies peur !



Interview • Par Diana P. Stinger


« Bonjour et bienvenue au siège de San Francisco Chronicle ! Vous êtes ici pour l'article, c'est cela? Bien très bien, suivez-moi. Voilà, installez-vous là et mettez vous à l'aise, la petite stagiaire vous apportera un café... Et bien mademoiselle allez-y, ne restez pas plantée là ! Bien, revenons à nos moutons. Voilà alors dans cette rubrique, nous vous demandons d'écrire un récit à propos de vous, votre histoire, ce que vous êtes. N'hésitez pas, racontez-nous tout ce que vous voulez, faites-le sous la forme d'un article, d'un récit, d'une interview ou que sais-je encore. Mais dites-vous bien que nos lecteurs sont curieux et que tout ce que vous voulez bien dire est bon à prendre pour eux. Ah et il nous faudrait quarante à cinquante lignes, ce serait l'idéal. Bon allez, vous laisse, prenez votre temps, vous avez la semaine pour rédiger votre texte. Et surtout, pas d'hésitations, contactez-moi en cas de problème. »



-Mon premier souvenir, c'est celui d'un string coloré qu'une fan a lancé sur scène et qui s'est accroché au manche de ma guitare. Incroyable. Ce fut la première mais certainement pas la dernière...Ela n'a pas du tout apprécié, mais ce soir là c'était tellement incroyable...les lumières tamisées, les fumées qui entouraient nos pieds, et tout le public qui scandait nos noms. Les Unknow Soldiers sont nés ce jour là, celui de notre premier grand concert. Ela et moi étions défoncés, mais on a été à se damner.

Je croise mes jambes sur le luxueux bureau, dédaignant le froncement de sourcil de la journaliste qui mordille son stylo. Nerveuse la petite ?

-Monsieur Kennington...

-Par Gene Simmons, ne me donne pas de monsieur garde ça pour ton patron quand tu passes sous le bureau.

Ma pique l'offusqua et elle s'empourpra mais répondit bravement.

-Eh bien Lugh...ma question portait sur votre enfance non sur les débuts de votre groupe.

Je hausse les épaules puis soupirant et compatissant répond doucement.

-Tu as l'exclusivité d'une interview avec le guitariste, compositeur, et chanteur des US et tout ce que trouves à me demander c'est ça ? Ennuyeux.

Je me détourne déjà, parcourant la pièce, claire, ouverte sur un jardin d'hiver. Appellant aux confidences certainement. Mais je n'ai jamais été de ces personnes qui font les choses comme elles devraient l'être.
Je m'approche de nouveau de la brune soigneusement apprêtée et lui ordonne de fermer les yeux.

-Je...je ne pense pas que ce soit le but de notre entretien.

Je lui décoche le sourire charmeur et commercial que Natasha me demande de produire à foison a défaut de savoir être agréable.

-Ne pense pas c'est parfait. Ressens simplement, tu vas être un peu de moi pendant quelques secondes, infimes, et éternelles.

Elle s'exécute et montant sur le bureau je pose mes mains sur ses tempes, englobant une partie de ses joues. Puis je murmure avec langueur.

-Il fait chaud, si chaud...tu sens la sueur qui chatouille ta peau frissonnante, sous tes pieds la scène est pourtant froide, rugueuse. Sous tes doigts les cordes de la guitare qui glissent et chantent, contre toi le poids du corps de ton instrument. Comme une amante que tu enlaces...tu ne joues pas tu fais l'amour. Tu sens les lumières qui s'allument peu à peu, qui mènent leurs propres danses, qui dévoilent une foule. Ce ne sont plus des personnes, c'est une vague d'énergie et de sentiments. Ils sont accordés à toi, tu leurs insuffles la vie, tu les fais hurler, soupirer...c'est comme une transe collective. On est tous liés, tu es la poudre ils sont les junkies. Ils ont besoin de toi, ils ne veulent que toi. Entends les crier ton nom; scander tes paroles.

Satisfait je pose légèrement mes lèvres sur les siennes et dans un souffle termine.

-Car tel est mon seul désir.

Elle cligne des yeux hébété alors que je me balance sur ma chaise. Puis reprenant ses esprits elle remue ses papiers pour finalement les délaisser. Ah peut être que nous allons commencer les choses intéressantes !

-N'est ce pas difficile d'entretenir une relation de couple avec la seule fille du groupe ?

Je ricane, et ébouriffe mes cheveux.

-Je vois une femme non une fille, vous parlez de Ela, je suppose, « sh'es like a rainbow... ».

Je chantonne doucement puis réplique durement.

-Définissez relation de couple.

Si elle est désarçonné par mon comportement lunatique elle ne le montre pas et enchaîne.

-C'est la relation que l'on entretient avec une personne de l'autre sexe généralement. Elle demande des sentiments et une attirance respective, fidélité et exclusivité. C'est vivre avec l'autre pour l'autre, le protéger...

Je rit en rejetant la tête dans le vide et d'une voix basse et rauque je lui fais remarquer en plongeant mon regard dans le sien.

-Tu es de la vieille école, amour éternel et serment dégoulinant. J'aime Ela, elle est la personne la plus importante dans ma vie. J'ai la musique et Ela. Quand rien n'est plus réel. Quand l'acide devient mon sang, mon souffle, les battements de mon coeur, il n'y a qu'elle que je peux encore entendre. Et son corps que je reconnais. Je la connais par coeur. Je suis un abruti de connard et bien d'autres choses comme aime scander Natasha, mais pas avec Ela. El c'est une personne différente.

-Alors comment définiriez vous votre relation ?

-Tu es tenace, bon sang ne pourrions nous pas parler de la longueur de la langue du bassiste des Kiss, ou s'interroger sur le nom des Rolling Stones ? Me chanterais tu une chanson de Grease si je te le demandais ?

-La n'est pas la question, mais si les miennes n'ont aucun intérêt à vos yeux, choisissez les sujets que vous voulez aborder.

Je souris carnassier et finis par m'allonger sur le tapis moelleux attiré par le balancement des ombres des arbres.

-Je n'ai plus envie de parler. Natasha parle, demande lui ce que tu veux savoir, elle aime ça elle parler, broder, manipuler les journalistes, elle te donnera tout ce que tu veux...

-Vous dites ne pas aimer parler et pourtant tu rivalises avec Ela en présence dans les journaux à scandale.

-C'est parce que les petits gens engoncés dans leurs canapés miteux devant leur télé bon marché veulent du sex qui défie la chronique, des corps en sueurs et des scandales à la chaîne, ils ne veulent pas des héros, on sait ce qu'il en est de la prétendue vertu et de la force de Hercule. Un petit caillou et s'en est finit du grand Achille bye bye black bird...

-Le monde entier s'interroge d'ailleurs sur vos préférences.

Je hausse un sourcil, et sourit en coin fielleux avant de répondre au tac au tac.

-Ma guitare a le plus grand et gros manche dont un homme peut rêver, aucun autre mâle ne saurait m'apporter satisfaction.

Elle essaie de cacher ses sentiments mais je sens qu'elle ne sait plus comment mener cet entretien, dommage je commençais à trouver ça drôle.

Je me relève et m'assois à l'envers sur ma chaise, comme un cow boy, il faut bien que j'entretienne mon image. Elle reprend, avec courage je dois le reconnaître.

Le reste de notre échange se continue, plat et avec le blabla nécessaire, je vends notre futur album lui dit qu'on va a San francisco pour son pont, et que je vais surement y tenter un saut à l'élastique. Et puis enfin elle me laisse partir, après un dernier sourire et la promesse que je recevrais son papier en exclusivité je peux partir.

Je ne tarde pas à m'effondrer. Mes jambes ne me portent plus et je cogne durement mon dos contre le muret d'une courette d'immeuble. La nausée me submerge et je ferme les yeux labourant mon ventre de mes poings. Il me faut quelque chose maintenant, vite avant que la faim ne gagne. Je mords ma langue, de plus en plus fort, jusqu'à ce qu'un filet de sang coule sur mes lèvres, mais ça ne suffit pas à combler le vide, la douleur. Je ravage mes poches, les retournes toutes, jetant, papiers et objets divers, seul compte le petit sachet plastique et les pilules qui s'y trouvent. Je les prends toutes, fermant les yeux alors qu'elles s'entrechoquent entre mes dents et glissent dans ma gorge.

Je suis en sueur, et pourtant j'ai froid, je tremble. Je murmure le nom de Ela dans un soupir. Je sais que la douleur va cesser, et je suis seul. Personne ne peut me voir comme ça, si faible si misérable. Plus tard je rentrerais. Quand quelques paparazzis m'auront vu au bras de plusieurs mannequins fringuant et à tomber.

Il y a toujours eu deux personnes en moi.

J'ai tout eu, j'ai choisit de tout perdre pour vivre dans la rue, pour la musique, c'est une muse exigeante et possessive. Puis il y a eu la drogue. Je sombre dans l'inconscience hébété que mon corps épuisé réclame à grands cris.

Plusieurs heures plus tard je me relève, ressemblant certainement avec un naturel confondant à l'un des clodos de cette ville. Je resserre mon blouson de cuir contre moi et m'engouffre dans un petit bar. La musique est à chier et les amateurs qui s'entassent sur la scène en timbre prêt à poster ont des gueules de poneys et surement l'haleine. Je m'accoude au bar et une serveuse dépose peu après un verre de whisky entre mes mains marquées par les cordes.

Je le sirote longuement, la tête ailleurs. J'ai trente ans depuis quelques jours maintenant. Ce serait à mourir de rire si je n'étais pas ce que je suis. Je sais que les cicatrices qui couvrent mon ventre comme celles de mon dos sont bien supérieurs à toutes ces années à traîner bien souvent pieds nus. Je n'aime pas les chaussures c'est une atteinte à la liberté. Je n'en mets que pour sortir. Mais jamais sur scène ou là ou on crèche. Coups de couteaux, ou de ciseaux, côtes fracassés ou auto mutilations je ne connais pas l'histoire de chaque marques. Parfois je n'étais même pas conscient. Mais le public aime ça. Un héros torturé hein ? Je suis bon à enfermer oui.

Je finis par me lever, et en quelques pirouettes prends la place du guitariste. L'instrument est de mauvaise qualité et acordé par un sourd muet au cul bouché. Elle n'a ni la langueur ni l'insolence de Absinthe, mais elle fera l'affaire...Les notes de Smell Like Teen Spirits me viennent aussitôt en tête, et pourtant c'est aux antipodes de ce que l'on joue habituellement. Je gratte comme si j'étais seul. La salle miteuse je ne la vois pas, pas plus que les personnes alentour.

La chanson se termine et je m'échappe rapidement je ne veux pas plus d'esclandre ce soir. Je n'ai ni l'envie ni la force de sourire. Plus tard je m'amuserais de journalistes et leur fourniraient un nouveau scandale croustillant. Je mettrais en rage Vincent en refusant de jouer quelque chose ou en ramenant des filles à l'hôtel. Natasha fouillera certainement mes affaires pour y trouver ce qu'elle déteste le plus chez nous. Notre Addiction...Est-ce pour ça que l'on va a Strawberry Field ? Les maïs ça se sniffent ?

Là bas il n'y a que des fermiers et des gens vénérant la boue comme un cadeau de leur Dieu bien indifférent je trouve. On dirait une émission de réalité show bidon. Bon sang je suis certain qu'il y a plus de vaches que d'habitants, toutes générations comprises avec le cimetière.

C'est pour se ressourcer, Ela croit à ces conneries d'écolo et de hippyes. Et comme c'est comme ça que ça marche on la suit bien sûr. Ela c'est mon énergie, ma joie, ma volonté. C'est la seule avec qui je me montre affectueux. Elle est comme ça, fragile et attirante. On se bat comme des chiens pour l'avoir. Mais ça suffit pas, personne peut l'avoir et c'est mieux comme ça.
Oh putain j'ai une envie de bonbons...




« Bien et pour conclure, je vous demanderai de passer par un petit rituel que nous avons lors de nos interviews au San Francisco Chronicle. Vous connaissez sûrement le questionnaire de Proust... Et bien quelques-unes des questions vous attendent sur la table juste-là, si vous vouliez bien le remplir en partant, ce serez très aimable à vous ! »

Mon principal trait de caractère : Incontrôlable
La qualité que je préfère chez un homme : Le talent
La qualité que je préfère chez une femme : La voix
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : Leur tenue de l'alcool
Mon principal défaut : Je ne suis pas une personne de confiance
Mon occupation préférée : Jouer ou écouter de la musique
Mon rêve de bonheur : N'utilises pas des mots que je ne comprends pas.
Ce que je voudrais être : Ton amant sans aucun doute !
La couleur que je préfère : Le blanc qui m'obsède...
La fleur que j'aime : Celle des femmes.
Mes poètes préférés : Baudelaire
Mes héros et héroïnes dans la fiction : Dorian Gray ou mon deuxième moi.
Ce que je déteste par-dessus tout : Tes questions.
Le don de la nature que je voudrais avoir : Celui de ne vivre que sur scène.
Comment j'aimerais mourir : D'une overdose, en planant.
Ma devise : Do you want to be my girl ?



Attendez ! Je vois que vous avez amené un camarade avec vous ! Mais enfin, présentez-le nous, nos lecteurs sont très curieux de savoir qui est l'éminence grise derrière un personnage si haut en couleurs !

Votre nom ou pseudonyme si vous préférez gardez l'anonymat, le public comprendra : Chat potté
Et votre âge ? bientôt la majorité
Ah et comment avez-vous atterri ici mon brave ? eh bien j'ai été enlevé par des extraterrestres...
Vous pensez venir souvent à Strawberry Fields vous ? au moins un peu tout les soirs
Un petit mot de la fin ? on dit tous chease !
Et vous n'avez pas vu un code affiché sur la porte en entrant ?
Spoiler:


Lugh Kennington


Lugh Kennington

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Grains de maïs : 15
Date d'inscription : 08/07/2010


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